Les 3 espèces d’étoiles de mer sont là, parfois sous le même caillou.
Leurs cousines, les ophiures se laissent glisser pour échapper à la lumière, les oursins verts ou violets, envahissants, les éponges de toutes les couleurs, une anguille, des petits poissons variés, les mollusques bien connus des pêcheurs. Les limaces en représentent une partie mais, elles, sont -le plus souvent ignorées par les visiteurs occasionnels des estrans.
Et pourtant, elle est là : l’Aplysie ou Lièvre de mer, très commune sur nos côtes, et celle-ci, dans nos mains le temps de l’observation, atteint 30 cm de longueur. Découverte sous sa ponte en forme de pelote de laine jaune ou orangée, des milliers d’œufs seront libérés de ce long filament pour perpétuer l’espèce.
Cet animal, de forme curieuse, est l’objet de recherche médicale qui pourrait s’avérer très intéressante pour nous les humains.
Encore un exemple de nos besoins du monde animal et de sa préservation, qu’elle que soit l’espèce.
On n’oublie pas les végétaux : algues brunes dont la Padine Queue de paon, au thalle curieusement disposé en éventail, les Sargasses, les Laminaires …
Les algues vertes dont les Ulves ou Laitue, trop commune et connue de tous, et les algues rouges.
L’anse du Gorgen est avant tout caractérisée par la présence d’une espèce de plantes à fleurs (donc à graines), nommée « Zostère marine».
L’herbier est, à marée basse, arpenté par les pêcheurs de crevettes.
C’est cependant une zone protégée par un arrêté préfectoral (21/10/2013)
interdisant la pêche des coquillages, vers et oursins, comme chacun devrait être averti.
En effet ces « herbes » constituent un lieu propice aux pontes de multiples animaux, à la nutrition des larves et des jeunes. Elles enrichissent donc l’environnement en biodiversité.
Après une courte halte, nous continuons la journée le long du Lanriot, de la chapelle à l’allée couverte pour partager cette partie du GR qui nous enchante et nous raconte une histoire, celle des habitants de ces communes de Moëlan et de Riec, une ou plutôt des histoires plus ou moins lointaines. “