La Casamance maritime (Sénégal), de la même taille que le Finistère, comporte 9000 cueilleuses d’huitres. 400 d’entre elles se mettent à l’élevage grâce à l’aide d’ostréiculteurs de Bretagne sud qui offrent du matériel, se déplacent pour assurer la formation au captage, détroquage, élevage en poches, en casiers flottants.
L’élevage permet au femmes de décupler leur revenu tout en améliorant leurs conditions de travail et en préservant la mangrove (palétuviers) et en permettant de réduire les importations d’huitres séchées.
Une coopérative se met en place, un système de vente directe en ligne est déjà opérationnel (ici). Il est fort possible que les avancées qui sont entreprises en Casamance permettent de dégager quelques innovations (moins d’intermédiaires !) qui pourraient bénéficier à la profession en Bretagne.
En Casamance, les succès dans cette filière pourraient s’appliquer aussi aux filières riz, maraîchage, aquaculture traditionnelle et contribuer à limiter l’exode rural qui mine ces régions du monde ou la production alimentaire est insuffisante et qui doivent se préparer au changement climatique.
A travers cet exemple, c’est un modèle de coopération réciproque et sans intermédiaires qui sera présenté au cours de la soirée !
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