L’Association Rivières et Bocage est retournée prendre des photos du site rue pont ar Laer à Moëlan-sur-mer le 5 juin 2023.
Les deux beaux arbres d’ornement visibles de la rue ont hélas disparu, de même que des arbres de haut jet qui étaient sur la limite du terrain. Le futur lotissement est désormais vide d’arbres.
On ne voit désormais que la voirie et les 27 plots qui permettront la desserte ENEDIS des 27 lots.
La rétention des eaux pluviales est assurée par des buses enterrées de 4 mètres cube emboîtées en lignée sur toute la voirie, Ce dispositif doit permettre de réguler l’écoulement des eaux pluviales vers le Merrien à un débit de 3 litres/seconde par hectare. Un filtre à hydrocarbures complète ce dispositif.
RBBBM rappelle son attachement à un autre dispositif de rétention des eaux à savoir les noues (dépression en forme de fossé évasé ) perpendiculaires à la pente qui aurait permis à l’eau de pluie de s’infiltrer lentement dans le sol.
Un élément patrimonial remarquable reste à sauvegarder : la ferme début 19 e siècle.
Sur la photo de droite on aperçoit que la situation de la ferme était plus naturelle avant les travaux.
Très bien entretenue par ses propriétaires actuels, elle doit être classée en SPR (site patrimonial remarquable ).
Nous avons entamé des démarches auprès de l’architecte des bâtiments de France et de Quimperlé Communauté
Nous vous tiendrons informé régulièrement sur la suite de ce chantier, en particulier sur l’efficacité de la gestion des eaux pluviales.
2 réflexions sur “État du lotissement Jardins de la Mer : Juin 2023 Moëlan-sur-Mer”
La dénaturation des sols se poursuit dans l’indifférence générale.
Je pensais que le terrain à l’est de la ferme serait préservée mais non, les constructions s’étaleront tout autour.
Quelle tristesse.
Adieu l’herbe et les arbres, bonjour le béton.
Bonjour, j’habite actuellement une petite commune du Val de Marne, limite Seine et Marne qui quand je suis arrivée en 1989 était très très pavillonnaire, avec une grande ferme au bout de la rue principale, des champs à perte de vue séparant deux communes,des bois… bref énormément de verdure. Nous avons pu sauver la ferme et les champs, mais beaucoup d’espaces ont été vendus aux promoteurs. Malgré les protestations des habitants très attachés à leur nature préservée, nous avons vu fleurir les immeubles de standing certes, mais immeubles quand même. + l’obligation d’avoir 25% de logements sociaux qui croyez moi ne sont pas habités par des locaux. Pour autant, grâce un un urbanisme intelligent, nous avons réussi à préserver l’âme de notre commune… même si nous avons perdu une partie de nos zones pavillonnaires. La France a quasiment 6 millions d’habitants en + et bientôt avec le réchauffement climatique il y en aura très vite 10 de +. Bientôt en retraite, j’ai moi même acquis deux terrains côte à côte sur le terrain que vous mentionnez afin de faire construire deux maisons en résidences principales (donc pas de volets fermés toute l’année) : une pour moi dont les parents âgés habitent à Clohars et l’autre petite maison pour ma tante que j’amène avec moi de la région parisienne. Comme vous le savez, il n’y a plus rien à acheter quasiment sur toute la région et pour ma part je n’allais pas attendre la mort de mes parents pour récupérer leur maison même si cela était leur souhait. Devant me rapprocher d’eux rapidement pour m’en occuper je n’ai eu d’autre choix que de trouver un terrain pour construire, dans un bourg… et là … bonjour la galère pour trouver. Heureusement, ce lotissement s’est présenté. Pour information nous avons beaucoup de contraintes déjà sur la construction avec des exigences des bâtiments de France. Si au début cela m’a considérablement agacée, je vous avoue qu’aujourd’hui cela me rassure sur l’esthétisme des maisons et l’harmonie de l’ensemble… ce qui n’est pas le cas à Clohars quand on voit l’horreur des hauts de Sénéchal. Il y a des contraintes aussi sur le sol où on doit préserver l’imprégnation des sols par l’eau de pluie. Nous avons aussi l’obligation de préserver au mieux les arbres (ceux qui ne présentent pas de danger tout du moins) et les talus. Nous avons aussi des obligations de mettre des haies à côté des murets, et en séparation des jardins. C’est beaucoup plus contraignant que de mettre des palissades comme cela se fait partout… mais in fine ce sera plus verdoyant. Pour ma part, je suis très sensible à l’importance des animaux et insectes, je n’utilise donc aucun pesticide pour entretenir mon jardin, je vais ajouter sur mes terrains beaucoup de fleurs et lavandes pour les abeilles et bourdons… et j’encouragerai mes futurs voisins à faire de même. Nous replanterons des haies et d’autres essences qui viendront remplacer au moins en nombre ce qu’il y avait avant. Nous pouvons tout faire pour préserver la bio diversité et vos conseils seront les bienvenus quand nous serons installés. Il sera beaucoup plus efficace de travailler ensemble plutôt que les uns contre les autres pour faire en sorte que ce terrain autrefois naturel… regagne en verdure . Alors oui, on voudrait tous préserver au maximum les espaces naturels, moi la première, mais nous devons tous faire face à l’extension des bourgs ou centre villes pour répondre à une demande de + en + forte. A votre disposition pour échanger sur vos préoccupations légitimes et pour trouver des solutions pour préserver ce lieu au mieux à l’avenir dans l’intérêt de tous. Je souhaiterais quand même rajouter un point pour finir … tout cela n’a été possible que parce qu’un propriétaire terrien a eu besoin de vendre pour une raison qui lui est propre et que nous ne jugerons pas. Bien cordialement, Valérie.