Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
MobilisationPATRIMOINE HUMAINTERRITOIRE

Le nouveau Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi)

Le nouveau PLUi de Quimperlé Communauté est entré en application le 14 février 2023. Une première version avait été refusée par le Préfet car elle ne prenait pas suffisamment en compte l’obligation légale de réduire l’artificialisation des sols.

Une version qui prend en compte plusieurs des demandes de Rivières et Bocage

Cette nouvelle version n’est pas pleinement satisfaisante, notamment pour ce qui concerne l’extension de l’urbanisation en zones littorales, néanmoins elle présente de réelles améliorations et plusieurs de nos demandes essentielles ont été satisfaites.

Les haies et talus protégées

Ainsi les haies et talus sont maintenant figurés au plan de façon quasiment exhaustive, du moins en zones agricoles ou naturelles, et le règlement en prévoit explicitement la protection.  En zone urbaine, la représentation des talus reste insuffisante, mais ceci est compensé par le règlement écrit qui en prévoit là aussi la protection : « Les talus plantés seront obligatoirement conservés lorsqu’ils se trouvent en limite séparative ou en bordure de voie et le cas échéant complétés ». Cette disposition s’applique en toutes les zones.

Nous avions demandé également l’extension de certains espaces boisés et la prise en compte de certains chemins creux, cela a été accepté.

Les murs de parpaing enfin interdits en zones agricoles ou naturelles

Une autre de nos demandes concernait les clôtures, et là aussi nos demandes ont été acceptées : en zones naturelles ou agricoles « Les clôtures seront végétales et éventuellement doublées d’un grillage. » Ce qui signifie que les murs de parpaing qui ont détruit en de nombreux endroits, ces dernières années, l’harmonie de nos paysages ruraux (comme sur la photo ci-dessus) n’y sont plus autorisés.

En zone urbaine « la hauteur des murs maçonnés et des clôtures pleines (en dehors des clôtures à claire voie et des clôtures végétales) est limitée à 0,80 mètres en limite des voies et emprises publiques et 1,20 mètres en limites séparatives. » Nous considérons cette disposition satisfaisante, d’autant que les talus doivent aussi y être conservés. Ceci devrait permettre d’inverser la tendance actuelle à se claquemurer derrière des murs de parpaing toujours plus hauts, si néfastes à nos paysages urbains et au « vivre ensemble ».

Veillons à l’application du PLUi

Ces éléments sont réellement positifs et nous donnent des moyens juridiques pour lutter contre la destruction du bocage et de nos paysages, mais il faut rester conscient que leur application concrète dépendra de la volonté de nos élus et de notre vigilance.

En pratique, nous suggérons que tout habitant qui observera des anomalies nous les signale sur ce site (en commentaire ci-dessous) ou par mail en précisant la localisation et en joignant quelques photos.

Nous pourrons alors étudier la situation et argumenter une éventuelle réclamation à destination de la Mairie.

Cette réclamation pourra être transmise à titre individuel et ou au nom de l’association RBBBM.

Dans ce but, notre commission “vigilance” élabore un formulaire et un courrier type qui seront disponibles sur ce site.

Rvieres Bocage

Auteur RBBBM

Publie les articles du CA RBBBM

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

EVENEMENTS A VENIR