Soutenons le bio
Faire vivre une agriculture respectueuse de la terre et de notre santé.
Aujourd’hui, la consommation du bio est en baisse. Beaucoup de producteurs bio sont en difficulté et en sont réduits à vendre leurs œufs, leur lait, leur porc dans le circuit conventionnel.
Nombre de magasins « Biocoop » ferment et licencient dans un contexte difficile :
- Le bio est concurrencé par des labels soutenus par la FNSEA, tels que HVE (Haute Qualité Environnentale), Zéro pesticides, Culture raisonnée … qui fleurissent dans les supermarchés et créent la confusion chez les consommateurs.
- A cela s’ajoute la baisse du pouvoir d’achat.
- De plus, la nouvelle PAC supprime les aides au maintien de l’agriculture bio. Elle n’est accordée que les 2 premières années en installation bio.
C’est injuste car nous savons tout le travail que cela implique de se passer de pesticides et engrais chimiques. E nous connaissons bien par nos visites aux producteurs bio locaux, leur engagement pour une terre saine. Nous aurons l’occasion le 29 janvier d’en voir un exemple à la ferme de Kimerc’h.
Nous savons les contrôles exercés sur les labels bio contrairement aux affirmations des sceptiques qui nous disent «quelle preuve avez-vous que c’est bio?»
Qu’en est-il à Moêlan et à Riec ? Nos communes en font-elles assez ?
Plus que jamais , il nous faut soutenir le bio dans notre consommation personnelle, exiger plus de bio dans la restauration collective.
20% de bio dans les cantines scolaires, c’est insuffisant.
Certaines municipalités font beaucoup mieux et ont mis des terres à la disposition des producteurs bio pour alimenter les cantines à 100% bio ?
C’est le cas de Mouans Sartoux , commune de 10.000 habitants dans les Alpes Maritimes.
Jean Paul Jaud avait filmé le maire de Barjac, commune du Gard de 10.000 habitants engagée aux côtés de ses citoyens dans le 100 % bio à la cantine ! Pari réussi dès 2008. C’était enthousiasmant.
Les exemples de petites communes qui sont passées au bio ne manquent pas.. Cazouls-les-Béziers (5.000 habitant) etc.
Ce sujet, RBBBM l’avait présenté en mars 2016 en organisant la projection du film au Kerfany «Nos enfants, nous accuseront» en présence du réalisateur.
Il a été débattu aussi le 10 novembre, lors de la projection «La part des autres» au cinéma le Kerfany à Moëlan à l’initiative de l’asso Optimism et du Pacte pour la transition. Optimism met en culture bio, les friches littorales de Trénez, à Moëlan, pour la restauration collective.
C’est la bonne voie mais que de freins sur notre territoire breton qui donne encore la part belle à l’agriculture industrielle, source de pollutions !
Un sujet à suivre de près en 2023 !
Où allons nous ?
Merci pour vos efforts!
BRAVO !!!!